Arrêter de vouloir toujours être parfaite : 9 pistes pour lâcher-prise

La quête de la perfection… En voilà un sujet central et très répandu chez mes clientes !

Avant d’aller plus loin, faisons un petit point étymologique. 😉 Le mot « perfection » tient son origine du latin (per : jusqu’au bout, facere : faire). Parfait veut donc dire « ce qui est fait jusqu’au bout, totalement ».

Si l’on suit cette définition à la lettre, ça paraît plutôt logique d’être perfectionniste. Ça semble naturel de vouloir mener ses actions totalement et jusqu’au bout… Et pourtant, ça peut créer des blocages pour aller de l’avant et ça peut conduire vers la procrastination !

Lors de nos rendez-vous, les femmes qui se renseignent sur mes accompagnements me confient souvent la peur qu’elles ressentent à l’idée de se lancer dans une nouvelle aventure… Elles ont peur de mal faire, de se tromper ou de faire face à un échec. Ces peurs viennent souvent d’un manque de confiance et d’estime en elles.

Résultat ? Elles s’empêchent de faire ! Le moindre petit pas ou la moindre action qui leur permettrait de provoquer le changement. Elles renoncent à se lancer dans un projet tant que tout n’est pas “parfaitement” pensé et en place. Elles renoncent à un coaching, car elles ont peur de ne pas le faire parfaitement ou de tout « bien faire comme il faut ». Même si cet immobilisme implique de rester bloquées dans une situation qui ne les satisfait pas pleinement !

Au moment où je rédige cet article de blog, mon souhait est que tu commences à travailler sur ton perfectionnisme en te proposant 9 pistes pour lâcher-prise et pour arrêter de vouloir toujours être parfaite !

1. Se recentrer sur soi et analyser les causes de son besoin de perfection

Est-ce que tu t’es déjà dit les choses suivantes : « Je ne fais pas assez, je dois faire plus », « Si je n’atteins pas cet objectif (inatteignable), je suis nulle », « Qu’est-ce que je pourrais faire pour que ce soit encore mieux ? » , « Si tout n’est pas parfaitement mis en place, je ne peux pas me lancer dans ce nouveau projet / cette nouvelle activité ! ».

Si oui, tu es prise en flagrant délit de perfectionnisme ! et les plus grandes perfectionistes sont souvent sujettes au syndrome de l’imposteur.

Et dans ce cas-là, je t’invite à te mettre en pause (la méditation est une solution que tu peux envisager), à accueillir tes émotions (même si ça dure plusieurs jours) pour, ensuite, essayer de comprendre pourquoi cette quête de la perfection est si centrale pour toi. Warning : les plus grandes perfectionnistes sont souvent sujettes au syndrome de l’imposteur.

À quoi correspond ce besoin de perfection ? Est-ce que c’est parce que tu ressens un profond besoin de reconnaissance ? Est-ce parce que tu as besoin de renforcer ta confiance en toi en t’appuyant sur tes réussites ? Est-ce parce que ton éducation (école, parents, environnement culturel) t’a « construite » de cette manière ?

Quels effets positifs et négatifs cette quête de la perfection a-t-elle dans ta vie quotidienne ?

Mets de la conscience sur ce que tu ressens (tu peux le faire en notant tes réponses à ces questions dans un carnet) et prends le temps d’identifier l’origine de ce besoin de perfectionnisme. La connaître te permettra de la rendre plus factuelle et de la gérer avec plus de facilité.

Si c’est un chemin que tu ne penses pas pouvoir réaliser seule, je peux t’aider avec mon accompagnement individuel Zen & Puissante.

2. Viser le progrès plutôt que la perfection

Être perfectionniste, c’est penser que « c’est tout ou rien ». C’est éprouver des difficultés à nuancer et à trouver le juste milieu. C’est se dire « c’est nul » parce qu’on ne considère pas que c’est parfait.

Marie Forléo, une entrepreneure et autrice que j’admire beaucoup dit à ce sujet : « Visez la progression, pas la perfection ».

Ce que je cherche à te dire en mettant en valeur ses mots, c’est que tu as le droit d’avoir des ambitions élevées et de rechercher l’excellence dans ce que tu fais au quotidien, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel. En revanche, elles doivent rester saines et motivantes. Elles doivent t’apporter du plaisir, te stimuler et te donner envie de te développer personnellement. Elles ne doivent pas provoquer un sentiment d’écrasement ou un comportement dysfonctionnel.

C’est pour cette raison que si tu sens que ta quête de la perfection occasionne des tensions dans ton cercle familial ou professionnel, c’est sûrement parce qu’elle va trop loin et qu’elle n’est bénéfique, ni pour toi, ni pour les personnes qui t’entourent. Et qu’en prenant conscience que tout ne se passe forcément comme prévu, tu te rends beaucoup plus « ouverte » et « flexible ». Quelque part, c’est la quête de la perfection qui crée des insatisfactions. En partant à la recherche d’une situation que tu ne pourras pas atteindre (je te rappelle que la perfection n’existe pas), tu crées, dès le départ, des frustrations !

Si c’est un sujet que tu as envie de creuser, je te suggère cette ressource : Tout est possible de Marie Forléo.

Arrêter de vouloir toujours être parfaite

3. Se libérer du syndrome de la bonne élève

Si tu fais systématiquement plus que ce que l’on te demande, si tu attends systématiquement des félicitations de tes supérieurs ou de ton entourage, tu es peut-être victime du syndrome de la bonne élève.

Si c’est le cas, j’ai envie de t’alerter sur ce point :

✔️le perfectionnisme nuit à la santé : quand tu veux trop en faire, tu te mets dans une situation où le mieux risque de devenir l’ennemi du bien. Beaucoup de perfectionnistes finissent ainsi par s’épuiser, parfois sans s’en rendre compte, et par passer par un burn-out avant de remettre en question leurs critères de qualité.

✔️le perfectionnisme pousse vers la procrastination et la peur de l’échec. Plus on procrastine la réalisation d’une tâche ou d’un projet, plus la pression augmente (même si c’est celle qu’on se met à soi-même). Plus la pression augmente, plus on alimente sa peur de l’échec.

En fin de compte, tu crées une source de blocage qui va t’empêcher de réussir et de te sentir bien. Tu t’enfermes dans l’immobilisme et tu bloques ta créativité.

Ma suggestion : reste à l’écoute de ton entourage personnel et professionnel. Si tu entends régulièrement que tu as dépassé ses attentes quant à la réalisation d’un projet ou à une tâche confiée, c’est sans doute que tu peux lâcher un peu de lest sur tes standards de qualité.

4. Cultiver l’indulgence envers soi-même

En étant bienveillante avec toi-même, tu fais en sorte de relativiser ton besoin de perfection.

Tu ne te compares pas aux autres ou à ceux qui ont « réussi », selon tes critères. Tu fais le choix de parler de toi en des termes plus positifs. Tu ne te juges pas. Tu deviens ta meilleure amie.

Pour cultiver cette indulgence envers toi-même, voici quelques suggestions :

✔️intègre des affirmations positives dans ton quotidien : tu peux regarder ton reflet dans un miroir et te dire des paroles réconfortantes (à voix haute ou dans ta tête). Si tu trouves ça « too much », commence par noter quelques phrases positives sur toi-même et sur tes fiertés du moment.

✔️détache-toi de l’idée que c’est le talent qui fait la réussite. Se développer et réussir, c’est aussi expérimenter, faire des petits efforts chaque jour, persévérer, s’améliorer. Choisis ton état d’esprit et découvre ce que c’est pour toi d’être résiliente (en t’appuyant, par exemple, sur le livre de Carol Dweck : « Osez réussir, changez d’état d’esprit »✔️réalise que chaque personne dont tu admires la réussite (ton auteur préféré, un sportif que tu suis régulièrement ou une artiste que tu adores) a commencé en ne sachant rien de ce qui est devenu sa spécialité !

« Le perfectionnisme est une maltraitance de grande ampleur qu’on s’inflige à soi-même » Anne Wilson Schaef (psychologue et écrivaine US)

5. S’ancrer dans le moment présent

Être perfectionniste, cela se traduit souvent par une anticipation parfois démesurée d’événements qui n’ont pas encore eu lieu ou par un besoin de contrôle trop important. Et si, à première vue, ça semble être rassurant de prévoir ou de contrôler ce qui pourrait arriver, ça peut aussi détacher du moment présent. À force de se projeter sur ce qui pourrait arriver, on oublie ce qui se passe ici et maintenant.

Sauf que : c’est aujourd’hui que la vie se passe !

Pour t’ancrer dans le moment présent, tu peux, par exemple, évaluer tes projets et tes tâches en termes de plaisir apporté au lieu de simplement évaluer leur réussite sur la base de résultats plus objectifs.

Tu peux aussi pratiquer la gratitude, un peu chaque jour, en notant les raisons pour lesquelles tu te sens déjà reconnaissante. Ça peut t’aider à temporiser ta recherche de perfection.

6. Se mettre en mouvement petit à petit et accepter les doutes

Progresser, se développer, s’améliorer, ça demande de l’engagement, d’agir et d’investir en toi.

C’est ça qui va, peu à peu, te mener vers la réalisation de tes ambitions.

J’ai deux suggestions pour que ton perfectionnisme ne t’empêche pas de passer à l’action :

✔️utilise la technique des petits pas : reste focalisée sur des petites actions à réaliser un peu chaque jour plutôt que de rester concentrée sur un grand pas qui semble insurmontable et te retrouver dans une situation que tu n’arrives pas à gérer. Pour aller plus loin, je t’invite à lire Le petit guide du Kaizen de Suzannah Lee ou L’effet cumulé de Darren Hardy qui donnent des clés très concrètes pour avancer sur cette question.

✔️accepter de douter : « Pourquoi je fais ça ? », « Ça sert à rien », « Je ferais mieux de laisser tomber »… Peu importe ce que tu fais dans la vie, il y aura toujours des moments de doutes. Tu peux choisir de limiter leur charge négative et de les envisager de façon positive en considérant que ce sont des signes que tu as envie de progresser, de te remettre en question et d’avancer. Lis cet article de blog : “Comment ton cerveau peut devenir ton meilleur allié pour booster ta confiance”.

Arrêter de vouloir toujours être parfaite

7. Visualiser les erreurs comme des étapes concrètes vers la réussite

Tu peux choisir de repenser la peur que tu ressens face aux erreurs que tu as commises ou que tu pourrais commettre. Là encore, en adoptant un état d’esprit plus positif et conquérant. En acceptant qu’elles sont des étapes obligatoires vers ton développement et ta réussite.

En choisissant ce mode de pensée, tu adoptes une posture plus optimiste et tu ne restes pas dans la rumination. Ton positionnement est plus constructif et non destructeur.

D’ailleurs, je t’invite à lire mon article de blog sur la peur de l’échec qui liste 5 propositions que tu peux mettre en place pour avancer sur cette question.

8. Muscler sa patience

J’ai tout à fait conscience que tu as envie que les changements que tu attends arrivent vite et que ta vie soit transformée rapidement, mais… Une évolution personnelle ou professionnelle d’ampleur ne se fait pas en un clin d’œil et prend du temps !

D’ailleurs, tous ceux qui te promettent monts et merveilles sur les réseaux sociaux et te disent que tu vas tout régler en 3 mois te mentent !

Alors cultive ta patience en :

✔️apportant de la valeur aux efforts que tu réalises, aux petits pas que tu mets en place pour concrétiser les projets qui te font vibrer ;

✔️célébrant les petites victoires sur ton chemin vers le changement de vie ;

✔️travaillant sur ta patience, comme s’il s’agissait d’un muscle : prends la plus longue file à l’épicerie, finis un livre en lisant juste quelques pages par jour, habitue-toi à prendre de grandes respirations lorsque tu sens un « pic d’impatience » monter.

Arrêter de vouloir toujours être parfaite

9. Accepter de se faire aider

Si tu sens que la question du perfectionnisme est trop difficile à gérer seule et que ça continue à te freiner dans ton avancée ou si tu as déjà essayé, mais que tu n’as pas avancé autant que tu le souhaitais (étrange pour une perfectionniste 😉), je te suggère de te faire aider !

Tu peux, par exemple, trouver de l’aide auprès d’un psychologue ou un coach !

Pour résumer cet article, pour arrêter de vouloir être parfaite, je te suggère de puiser dans ces 9 pistes :

✔️Se recentrer sur soi et analyser les causes de son besoin de perfection ;

✔️Viser le progrès plutôt que la perfection ;

✔️Se libérer du syndrome de la bonne élève ;

✔️Cultiver l’indulgence envers soi-même ;

✔️S’ancrer dans le moment présent ;

✔️Se mettre en mouvement petit à petit et accepter les doutes ;

✔️Visualiser les erreurs comme des étapes concrètes vers la réussite ;

✔️Muscler sa patience ;

✔️Accepter de se faire aider.

Tu peux puiser d’autres conseils pour avancer sur le chemin de ton ikigai en parcourant les autres articles du blog !

Lâche prise et libère-toi de cette injonction de perfection. Tu te sentiras plus légère, plus toi-même, et tu éprouveras plus de joie et d’énergie !

Si tu as envie de casser les chaînes, rejoins-moi dans Zen & Puissante mon programme de coaching individuel où l’on va faire bouger les lignes ensemble et faire émerger des solutions qui tu retrouves ton plein épanouissement !


 

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