Les 7 phrases-warning qui doivent déclencher la recherche de ton ikigaï
Les femmes qui me suivent sur Instagram me disent souvent qu’elles ont du mal à gérer leur rythme « métro-boulot-dodo », qu’elles ont l’impression d’agir comme des robots, en mode pilotage automatique, voire en mode survie !
En fait, je réalise que, dans nos discussions, il y a certaines phrases qui reviennent systématiquement.
Et lorsque je les repère, je me dis régulièrement que la solution se trouve dans la recherche de leur ikigai !
C’est exactement pour ça que j’écris cet article de blog sur les 7 phrases-warning qui doivent déclencher la recherche de son ikigaï !
Je me dis qu’en le lisant, tu te reconnaîtras peut-être. Et que, surtout, ça peut te pousser à donner de la conscience à ta situation avant de changer de cap vers une vie 100 % alignée.
1ère phrase : « Je m’ennuie tellement au travail ! »
Au début de la semaine, quand tes collègues te demandent « comment ça va ? » , tu réponds très souvent : « bah... Comme un lundi ! ».
Tu sens que tu perds en motivation. Tu commences chaque semaine à reculons ou avec la boule au ventre. En fait, tu n’attends qu’une chose : célébrer ta liberté lorsque le vendredi soir ou les vacances pointent le bout de leur nez.
À première vue, ça peut paraître anodin de ressentir ça et de vivre ça au boulot. D’autant plus que la société a tendance à « normaliser » ces réactions négatives face au travail (les fameux « No pain, no gain » ou « Thank God It’s Friday », par exemple).
J’ai envie de te mettre en garde par rapport à ça. Parce que ces réactions physiques et ces petites phrases négatives ont plus d’importance qu’on l’imagine. Ce sont des symptômes révélateurs d’une maladie professionnelle : le bore-out (la sensation d’ennui mortel par rapport à son occupation professionnelle). 30 % des gens déclarent s’ennuyer au travail c’est énorme !
Le risque, c’est que ton mal-être au travail peut te rendre apathique (te faire perdre les liens émotionnels que tu as avec les autres) et même avoir un impact négatif sur ta santé physique (en accentuant notamment le risque de maladies cardiovasculaires) car tu ressens de la fatigue et de la lassitude.
T’appuyer sur l’ikigai va te permettre, par exemple, d’identifier ce que tu aimes et ce que pour quoi tu es douée. En faisant ce travail, tu fais en sorte de changer la donne, d’arrêter de subir pour remettre la joie et l’envie au centre de ton projet professionnel.
2e phrase : « Je n’arrive plus à me concentrer et à bien faire mon job ! »
Cela se manifeste plutôt simplement. Parce que tu trouves ton travail complètement inintéressant.
De ce fait, tu as du mal à te concentrer. Tu préfères aller sur les réseaux sociaux, vérifier si tu n’as pas reçu de nouveaux messages Whatsapp ou encore faire du shopping en ligne. Tu papillonnes. Ce qui fait que tu te précipites dans l’exécution de tes tâches pour pouvoir te concentrer davantage sur tes préoccupations personnelles.
Tu as tendance à bâcler ton travail. Les tâches que tu accomplissais rapidement auparavant deviennent interminables. En même temps, sans motivation, il est difficile d’être attentive ou de réaliser ses tâches professionnelles à la perfection !
Ça ne veut pas dire que tu n’es pas compétente ! Ça veut dire que tu as perdu le lien avec ton travail, que tu te sens lassée par rapport aux missions qui te sont confiées.
Steve Jobs a dit : « Votre travail va occuper une grande part de votre vie et la seule façon d'être satisfait, c'est de faire du bon travail. Et la seule façon de faire du bon travail, c’est d'aimer ce que vous faites. »
Si tu fais des petites erreurs par-ci par-là, que tu mets plus de temps pour réaliser des tâches qui devraient être maîtrisées et surtout, que ça devient une habitude qui perdure, c’est qu’il est peut-être temps de changer de cap dans ta vie !
Là encore, l’ikigai peut t’aider à retrouver la flamme par rapport à ton activité professionnelle. En identifiant ce que tu aimes faire, tes talents et tes compétences et ce que tu pourrais développer, tu donnes un nouveau souffle à ta motivation.
3e phrase : « Je ne vois aucun sens à ce que je fais ! »
Quand, au travail, tu es à ton bureau, face à ton ordinateur, tu te dis souvent : « mais qu’est-ce que je fais ici ? », « à quoi je sers exactement ? » ou encore « si je n’étais pas venue, ça n’aurait rien changé ». Les réunions de travail te semblent insipides et, quand il y a des discussions dans ton équipe, tu n’as pas vraiment envie d’intervenir ou d’apporter ta pierre à l’édifice.
Quand tu creuses un peu ce que tu ressens, tu te dis que ce que tu fais n’a aucun sens ou est contraire à tes valeurs personnelles, à ta morale, à ton éthique ou à ta personnalité.
Tu as envie d’avoir un impact sur le monde qui t’entoure, aussi petit qu’il soit.
Il y a une citation de Greta Thunberg que j’aime bien et qui résume aussi mon positionnement par rapport à l’ikigai : « Personne n’est trop petit pour avoir un impact et changer le monde. »
Mais quand tu analyses les réactions de ton entourage professionnel, tu as le sentiment qu’il se fiche totalement de ce manque d’alignement.
Cependant, cette perte de sens est liée à une maladie professionnelle qui porte un nom : le brown-out. Souvent, c’est comme si tu avais déjà « démissionné dans ta tête ». Et même si cette maladie est plus difficile à détecter que le burn-out ou le bore-out, elle peut aussi avoir des effets importants sur ta santé mentale et physique.
La perte de sens vient généralement du fait que tu ignores comment ton activité professionnelle peut avoir un impact positif sur le monde. Ça peut venir du fait que tu ignores comment tu contribues à l’activité de l’entreprise ou de l’organisation dans laquelle tu travailles (ou du fait que ton manager ne te met pas suffisamment en situation pour que tu arrives à le comprendre).
L’un des objectifs de l’ikigai est de te faire comprendre ce que tu fais au quotidien a comme impact sur le monde qui t’entoure et, à ton échelle, sur le monde entier !
Ton Work-book “Les 3 clés indispensables pour trouver ton ikigaï”
La base pour te mettre en route vers ton ikigaï ! Tu veux changer de job, d'activités mais tu ne sais pas quoi faire, ni comment ?
Prends le temps de regarder en toi, en lâchant prise sur le regard des autres, en ouvrant ton coeur et en écoutant tes besoins !
Avec ce carnet, je t'aide à faire tes premiers pas vers ton ikigaï !
4e phrase : « Je ne me sens plus en phase avec les gens qui m’entourent »
Ce sentiment de décalage est un peu le prolongement humain du décalage que tu peux ressentir par rapport à tes tâches ou à l’absence de sens qu’elles ont pour toi.
Au travail, tu es en retrait et tu perds peu à peu tes liens sociaux avec tes collègues. Tu as du mal à les supporter. Tu évites les déjeuners en groupe ou les pauses-café. Tu te renfermes sur toi-même et tu as du mal à t’ouvrir aux autres.
En général, ça veut aussi dire que tu perds un peu de ton sens de l’humour, de ta joie de vivre et que tu as du mal à ressentir et donc à partager des émotions positives. Ça a aussi un impact sur ton entourage personnel, car tu ramènes ta frustration professionnelle à la maison. Et ça, ça peut occasionner des tensions dans ton couple ou détériorer l’ambiance familiale de manière générale.
L’ikigai et la philosophie japonaise de manière générale t’invitent à t’écouter davantage et à faire, en quelque sorte, un voyage vers toi-même. Ils t’aident à retrouver du sens à ce que tu fais et, ainsi, à t’entourer presque naturellement de personnes qui ont les mêmes valeurs que toi.
5e phrase : « Je suis vraiment épuisée »
Tu te dis peut-être qu’il est difficile d’être fatiguée quand on s’ennuie au travail. Et pourtant, c’est vraiment usant psychologiquement et physiquement de s’ennuyer. Ton corps et ton âme ont besoin d’activité. Tu as besoin d’être stimulée, de te développer, de grandir, de t’enrichir et de t’épanouir !
Ça veut dire que même si tu es en plein bore-out ou en plein brown-out, tu peux ressentir de l’épuisement professionnel. Et qu’il peut se manifester physiquement par un manque d’énergie mais aussi psychologiquement par un profond sentiment de lassitude.
En trouvant ton ikigai, ta raison d’être, ton pourquoi, tu retrouveras de l’énergie et de la joie de vivre. Tu te réveilleras avec un sourire énorme, chaque matin !
6e phrase : « J’ai envie de faire autre chose de ma vie, je ne suis pas à ma place »
Tu as l’impression de stagner et de ne rien apprendre de nouveau. Ce qui te faisait vibrer avant ne t’apporte plus de plaisir. Les valeurs et les certitudes que tu avais sont aussi en train de changer et d’évoluer.
Tu sais que tu peux faire mieux, que tu peux faire plus ! Mais ça n’arrive pas.
Dans les faits, tu n’es pas stimulée, il n’y a plus de véritable challenge dans ta vie professionnelle.
L’impact de la stagnation au niveau pro peut avoir un impact sur le plan personnel. C’est-à-dire qu’en te sentant stagner professionnellement, cela ne te donne pas envie de creuser tes envies personnelles ou tes projets de vie de manière générale.
La sensation de décalage peut aussi naître du fait que tu évolues personnellement. Par exemple, parce que tu lis plein de livres de développement personnel ou parce que les choses avancent au niveau personnel, mais s’en trouvent désalignées avec tes aspirations professionnelles.
Trouver ton ikigai, c’est trouver pourquoi tu existes dans ce monde tant au niveau pro que perso !
Identifier ce pourquoi, ce fameux fil rouge de ta vie, va te permettre d’aligner tes attentes professionnelles et privées, presque naturellement.
7e phrase : « Comment faire pour changer de vie ? »
Les 6 signes expliqués ci-dessus te mènent probablement vers des questions du type : « Qu’est ce que je fous là ? », « Qui suis-je vraiment ? », « Quel est le sens de la vie ? », « J’en ai marre de faire ça mais je ne sais pas quoi faire à la place ». Prendre conscience de ces signes est le premier pas, mais peut-être que c’est l’étape d’après qui peut aussi apparaître comme LA vraie difficulté.
Peut-être que tu as envie de répondre à « Maintenant que je sais tout ça, je fais quoi pour changer de vie ? ».
C’est le genre de question qui te pousse à remettre en cause tous tes choix. Tu as peur de passer à l’action parce que tu as peur de l’échec, de faire les mauvais choix, de perdre du temps en prenant de mauvaises décisions.
Spoiler alert : ces mêmes décisions qui te font peur et ces échecs que tu redoutes peuvent avoir leurs côtés positifs. Ils peuvent être des sources d’enseignement qui te guideront peu à peu sur le chemin qui te ressemble vraiment !
Voilà, tu connais maintenant les 7 phrases-warning qui doivent déclencher la recherche de son ikigaï. Les voici en résumé :
« Je m’ennuie tellement au travail ! »
« Je n’arrive plus à me concentrer et à bien faire mon job ! ! »
« Je ne vois aucun sens à ce que je fais ! »
« Je ne me sens plus en phase avec les gens qui m’entourent »
« Je suis vraiment épuisée »
« J’ai envie de faire autre chose de ma vie, je ne suis pas à ma place »
« Comment faire pour changer de vie ? »
Si tu te reconnais dans l’un ou dans plusieurs des signes de cette liste, ça doit vraiment agir comme un déclic ou un signal d’alarme.
Tu dois avoir le courage d’être honnête envers toi-même, d’analyser et de donner de la conscience à ce que tu traverses. Tu dois te demander si ta situation actuelle vient de ton environnement direct (l’organisation ou les valeurs de ton entreprise, par exemple) ou si elle est liée à une remise en question plus profonde (nature de ton métier, absence de projets personnels, difficulté de trouver ou de retrouver ton équilibre).
Si analyser ta situation sans méthode te paraît compliqué, je suis convaincue que l’ikigai peut t’aider à avancer ! Cet outil hyper puissant peut t’aider à faire le point sur ta vie de manière constructive !
Si tu as envie de commencer ton parcours vers une vie 100 % alignée, j’ai développé un programme à réaliser en autonomie ou avec mon soutien en tant que coach.
Il s’agit de Trouve ton ikigaï qui va te permettre de trouver ton Ikigaï et créer la vie sur-mesure qui te ressemble à 100 % !
